Cinémas Ouverts Toulouse Près De Moi

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Avant toute chose, pour clôturer définitivement l'année, voici le Top 10 de l'équipe du Cosmo des films sortis en 2022 :


Les derniers mois furent difficiles : si elle est encourageante, la fréquentation reste fragile et le déséquilibre entre les films attendus et ceux moins médiatisés – mais souvent tout aussi passionnants – semble s'accentuer... Restons cependant optimistes et ne cédons pas au découragement : 2023 s'annonce comme une année importante dans la vie du Cosmo, puisque nous prévoyons de le rénover complètement pendant l'été. Nous avons ce projet en tête depuis la reprise du cinéma en 2016 : s'il a été retardé par le litige avec nos propriétaires quant au montant de notre loyer puis par la crise sanitaire, il va donc enfin se concrétiser. La base de ces travaux sera de rendre accessible aux personnes en situation de handicap notre salle 3 – la seule à pouvoir l'être. Nous en profiterons pour rénover entièrement les trois autres ainsi que le hall du cinéma que nous souhaitons adapter à l'identité du Cosmo. Nous réaménagerons également nos espaces de travail (le petit bureau derrière la caisse) et, dans un souci d'économies d'énergie, nous moderniserons nos installations électriques et nos équipements de climatisation. Le projet porté par l'agence Almudever Fabrique d'Architecture s'intitule « Nautilus », cela vous donne une idée de l'univers dans lequel il s'inscrit. Nous sommes en train d'en peaufiner les derniers détails et, surtout, de mobiliser toutes les ressources financières possibles. Outre nos propres deniers et un emprunt auprès du Crédit Coopératif, nous avons déjà reçu le soutien du CNC (Centre National du Cinéma). Nous attendons maintenant la réponse des collectivités territoriales. Nous vous tiendrons informés des avancées dans les mois à venir...


Pour l'heure, nos salles restent le lieu de découverte du meilleur de la production cinématographique... Si, si, jugez plutôt : en ouverture de ce Fanzine, deux magnifiques films venus d'Asie, le japonais La famille Asada et le chinois Le retour des hirondelles, tous deux vecteurs de superbes émotions. Mais aussi : Tár, qui offre à Cate Blanchett son plus grand rôle (et ce n'est pas peu dire) ; Nos soleils, chronique familiale catalane d'une immense subtilité, Ours d'Or du dernier Festival de Berlin ; Retour à Séoul, dans lequel Davy Chou suit la quête d'identité d'une jeune femme en Corée du Sud ; Terrifier 2, pur délire Grindhouse aussi fun que trash. N'oublions pas la plongée dans l'histoire du cinéma indien avec le célèbre et somptueux Salon de musique ainsi que la rétrospective Mani Kaul, cinéaste mystérieux jusqu'ici injustement méconnu... Côté français, Thomas Salvador nous propose un fantastique séjour en altitude dans La montagne tandis que Rachid Hami (qui sera présent le 31 janvier) rend un vibrant hommage à son frère disparu dans Pour la France.


Les événements seront également nombreux et variés. Nous attirons votre attention sur la première édition d'un Festival appelé à devenir grand : pendant deux jours, les 11 et 12 février, le Girls Don't Cry Film Festival met en lumière les femmes qui font des films, et des bons !

Avec tout ça, nous en oublierions presque de vous souhaiter une excellente année 2023. Ça commence bien, ça démarre fort et, comme dirait l'autre, c'est que le début, d'accord, d’accord...

Nous ne diffusons pas de publicité, l’heure indiquée est celle du début de film. Soyez à l’heure : une fois le film commencé, nous ne vous laissons plus entrer en salle.

Vente des billets sur place uniquement, ouverture de la caisse 2h avant chaque film (à l’exception de la première séance : ouverture du cinéma 30min avant le premier film de la journée).

Pour les séances spéciales (avant-premières, rencontres, etc), les tickets sont en vente une dizaine de jours avant la séance, sur place également : la date de début des préventes est précisée sur la page présentant la séance.

4worldlovers: CARNET D'ABONNEMENT : 50€ (10 places, non nominatives, non limitées dans le temps, et valables dans tous les Utopia)


Le temps passe et FMR a 40 ans déjà. La radio toulousaine avait fêté cela au Bikini le 27 novembre 2021 avec une grande soirée de concerts. Le Bikini et FMR s’est aussi une belle et tumultueuse histoire que nous racontent Hervé Sansonetto et Pierre Rogalle dans un documentaire réalisé par TV Bru...

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Chers spectateurs, parfois je viens vous voir dans les salles afin de vous rencontrer en direct, d’échanger avec vous, de vous raconter les croustillantes anecdotes de l’exploitante du cinéma aguerrie et acharnée que je suis. C’est tellement profitable les séances collectives, c’est du cinéma. Telle...

Noémie LVOVSKY - France 2022 1h50mn - avec Denis Podalydès, Noémie Lvovsky, Sergi Lopez, Judith Chemla, Rebecca Marder... Scénario de Florence Seyvos, Noémie Lvosky et Maud Ameline, librement adapté de la pièce La Grande magia d’Eduardo de Filippo. Composition des chansons et musique : Feu ! Chatterton.

C’est un exercice de funambule auquel se prête ici la comédienne et réalisatrice Noémie Lvosky, glissant avec une joie communicative sur le fil d’une comédie fantaisiste et mélancolique qui convoque le merveilleux et le fantastique. L’invitation à ce voyage dans le temps et les malles à double fond ne se refuse pas : une distribution haut de gamme (dont pas moins de 4 membres ou ex de la Comédie-Française) qui joue cette histoire avec un esprit de troupe qui crève l’écran, permettant à chacun, même dans les rôles les plus seconds, de jouer avec brio sa partition ; une ambiance de music-hall qui ose sans timidité la chansonnette et les pas de danse ; et une tonalité bien personnelle qui est la marque de Noémie Lvovsky et qui fait qu’on l’aime.

Il y a dans cette magie-là une générosité, une envie de casser les codes, une furieuse envie de fiction et d’imaginaire, avec de nombreuses références aux débuts du cinéma, quand il était cet art tout neuf et frétillant tout proche encore de l’attraction foraine. Mais entrez plutôt, Mesdames et Messieurs, le spectacle va bientôt commencer, surveillez bien du coin de l’œil celui ou celle qui vous accompagne, il se pourrait bien qu’ils disparaissent derrière l’écran blanc de la salle !

Années 1920, quelque part dans un hôtel chic en bord de mer. L’air est doux, la vue magnifique et la table excellente mais on s’ennuie ferme ici… Une bande de pipelettes oisives commentent la pluie, le beau temps… et la situation de cette pauvre et pourtant délicieuse Marta (Judith Chemla), venue comme chaque été avec son barbant de mari Charles (Denis Podalydès), aussi jaloux que rabat-joie.

Heureusement, l’arrivée d’une troupe de saltimbanques va venir mettre un peu d’ambiance. Et ce n’est pas n’importe laquelle… puisque ce soir, c’est bien un grand, très grand magicien qui fera l’honneur à ces messieurs-dames de donner une représentation dont tous ici présents se souviendront toute leur vie.

Le magicien (Sergi Lopez) est un beau parleur et ses complices de scène, jouant dans l’ombre pour donner corps, rythme et vie au spectacle, sont de bien sympathiques et gais lurons : un régisseur taiseux et efficace (Damien Bonnard), à la sono une toute jeune femme délicate et pétillante (Rebecca Marder) flanquée de son père drôle et tendre (François Morel), et l’exubérante et fougueuse Zaïra (Noémie Lvosky) en assistante (et compagne) du maître.

4worldlovers: Cette série de peintures joue avec les notions d’évasion et de confrontation à la réalité. J’y exploite l’imaginaire collectif de notre culture populaire en y ajoutant une touche d’humour, tout en portant un regard critique sur notre société contemporaine.

Je revisite les icônes « Pop » qui ont marqué notre enfance pour réveiller l’adulte en nous et le confronter à la réalité du quotidien.

La réalisation de « Septième continent » m’a poussé à réfléchir à l’impact environnemental des peintures que j’utilisais et m’a conduit à explorer des techniques plus respectueuses de l’environnement.

Lorsque j’ai décidé de minimiser l’impact environnemental de ma pratique artistique, j’ai été désorienté quant à savoir par où commencer.

Je me suis rappelé que Toulouse avait bâti sa fortune sur une plante nommée « Pastel » qui a le pouvoir de teindre en bleu. J’ai envisagé la possibilité d’utiliser cette plante pour la peinture et je me suis mis à sa recherche en pensant que je la trouverais facilement, étant donné que je vivais dans la région… Eh bien que nenni! Niet! Que tchi!

J’ai alors commencé une quête à travers le « pays de Cocagne » pour dégoter cette plante légendaire.

Réduire l’empreinte écologique des matériaux employés pour donner vie à mes œuvres s’est avéré être un défi de taille. Dans la plupart des cas, j’ignorais la composition, la provenance et le procédé de fabrication de ces derniers, ce qui ne facilitait en rien ma tâche.

Cependant, lorsque j’ai débuté mes recherches, j’ai été stupéfait de constater que les ingrédients des peintures et autres dérivés que j’avais manipulés pendant des années n’étaient pas aussi inoffensifs que je l’avais cru.

J’ai alors pris les choses en main et décidé de fabriquer mes propres peintures.